Cannibale c'est quand tu manges tes frères.
Tu les tues. Tu fais couler leur sang. Directement (c'est toi l'acteur) ou indirectement
(tu payes quelqu'un(e) pour faire le sale boulot à ta place). Cannibale c'est
quand tu ôtes la vie d'un autre pour, crois-tu, maintenir la misérable tienne.
Il y a la même souffrance chez le peuple animal que chez le peuple humain. Lorsque
dame lapine ne rentre pas au terrier au soir tombé, parce que tombée sous une
grêle de plomb, la désespérance en la vie est la même chez les lapinos et le
père, et le père..., que chez les petits d'humains.
Comme nous sommes tous frères, chaque fois que tu manges un animal tu manges
ton frère ! Tu lui coupes une jambe, un bras, un sein, une fesse, tu le cuisines
et tu le manges. Imagine toi faire cela avec ton frère ou ta sœur de sang.
Imagine pour de bon. Force toi. Vois toi en train de lui trancher la gorge,
de recueillir ce sang qui s'écoule dans une bassine. Pour le boudin. Puis vois
toi lui couper la tête, arracher sa langue (ça se mange) péter ses os de crâne
pour récupérer son cerveau (au cours bouillon c'est délicieux paraîtrait-il
?). Vois son sang partout sur la table où tu travailles. Sur tes gants, sur
tes mains, sur le sol, sur le tablier. Rouge. Vois toi débiter le tronc en plusieurs
morceaux, enlever la peau et les poils. Enlever la graisse. Quesqu'elle était
grasse ma sœur ! Enlever les nerfs. Quesqu'elle était nerveuse ma sœur ! Tu
mets le cœur, le foie, les abats, les intestins de coté. Pour plus tard. Pour
la charcutaille. T'enlèves les os et ne t'en débarrasses d'aucun, vu que tu les
donnes au chien (il adorait ta sœur ! il va pouvoir continuer sous une autre
forme !). T'en gardes quelques uns pour le pot au feu. Tu coupes dans la chair
à vif, à sang et à rouge, et te dégages tes morceaux de beefsteak, de romsteak,
d'entrecôtes, de gigots, tes morceaux de barbaque. Ceux que tu cuisineras et
mangeras. Le chemin sera encore très long avant que tout soit en bocaux, et/ou
emplastiqué par morceaux dans le congélateur. Que toute ta cuisine soit rangée,
nettoyée (tout ce sang bon sang ! tout ce sang !). Que tes poubelles soient
vidées, puis sorties. Que tes torchons, gants, tabliers et autres soient lavés.
Imagines toi bien tout ça. Fais l'exercice correctement.
Puis viendra la dégustation. Un autre jour de la semaine tu cuisineras la paire
de fesse de ta sœur. En marinade accompagnée de champignons à la basquaise
suédoise. Tu ne sais ce qu'est la basquaise suédoise ? Qu'importe je t'expliquerais
la recette un autre jour. Alors tu les feras au barbecue. Ail et fines herbes. Odeurs
et effluves. Douceurs de l'été.
Pour l'occase tu invites toute ta famille à tes agapes. Ainsi ta sœur ne sera
pas qu'un souvenir affectif. Elle sera aussi un souvenir culinaire. Comm'qu'elle
était bonne cette salope ! Tu te rappelles Emile ce gigot d'Annette (elle s'appelait
Annette) sur un lit de ceps bouvreuils ? Ah, c'était divin ! Sacrée Annette,
qui l'eut cru qu'avec son gros cul elle aurait la chair si tendre ? La prochaine
fois je fais sa poitrine façon savoyarde. On va se lécher les babines crois
moi !
Assez, stop ! Stop !
Tu délires.
- Je délire ? Mais regarde ce que tu fais
à chaque fois que tu cuisines ou que tu payes un ou une autre à cuisiner pour
toi. Tu fais exactement comme ça. Tu te réjouis de cuisiner dame lapine, ta
sœur. Sans écœurement. Sans tourment. Sans conscience. Avec just l'amour du
ventre (l'amour d'onétouséparé) au lieu de l'amour du cœur (l'amour d'onétoufrèr).
Tu fais ça au quotidien. La plupart du temps en pire. En lâche. Je ne sais si
c'est bien ou pas d'agir en lâche. Je ne juge pas. Chacun fait ses choix. Moi
juste j'observe. Que dans l'écrasante majorité des cas tu fais ça en lâche. Tu
ne tues pas ton frère directement. Tu payes quelqu'un, quelqu'une pour faire
la sale besogne à ta place. Quelqu'un qui fera couler le sang à ta place ! Tu
es complice. Commanditaire de crime et complice ! Tu tues par faux frères interposés
! Complicité d'assassinats et commanditaire de crimes. Voilà de quoi tu es
coupable face au tribunal de la vie ! Et tu n'es pas coupable d'un seul crime
! Mais de centaines ! De milliers ! Imagine toi combien de siècles et de vies
tu devras passer en prison pour payer tous ces crimes avec une injustice comme
celle de la terre du 21ème siècle ? Pour un frère homme, de 20 ans à perpette
suivant contexte. Pour chaque frère tué en tant que commanditaire et complice
? De 40 ans à perpette minimum. T'imagines combien de siècles de réincarnations
tu vas devoir te coltiner pour résoudre cet absurde et impressionnant karma
!
Pardon ? T'étais pas responsable ? C'était
l'état, la société, l'éducation, les mœurs et coutumes, les autres... T'étais
pas là ? C'était pas toi. C'était ton ombre. Pas vu pas pris ! Protégé par les
lois racistes, fascistes, séparatrices de ton monde incarnatoire du 21ème siècle
?
Comme des milliards avant et après toi, tu te rendras compte, amèrement probablement,
que ces lois que tu prends pour définitives dans cet espace temps, sont en fait
des lois fugitives et passagères au delà de cet espace temps. Que ces lois terroristes,
ces lois crimes contre l'humanité, ne te défendront pas devant ton propre tribunal
"de toi face à Toi" just after l'âme hors. Qu'elles t'abandonneront lâchement
(elles ne savent pas faire autrement) face à ton propre tribunal. Et tu te réveilleras
horrifié de tant de sang versé par tes mains. Tu te réveilleras hors du cauchemar
de ta vie, mais devant la conscience de toute l'horreur que tu as permis qui
se réalise par toi. De tout ce sang qui a coulé grâce, à cause de toi. Ce sang
qui est passé par toi.
Cannibale c'est donc ainsi. Tu manges ton
frère, ta sœur, tu fais couler son sang. Tu participes à cette gigantesque
tuerie, tu es complice. Ce sang qui coule bénéficie de ton soutien, de ta complicité,
il passe par toi...
Peu importe si le sang versé est animal ou humain. Dans les deux cas il s'agit
d'âmes incarnées qui ont droit de vie dans la paix et la dignité. Dans les deux
cas il s'agit d'interruption volontaire sur autrui de droit de vie. Ce qui est
karmiquement lourd à oser porter. Et nous éloigne de qui nous sommes vraiment.
Peu importe si c'est le sang d'un juif, d'un chrétien ou d'un arabe. Peu importe
s'il s'agit du sang d'un chien, d'un chat ou d'un porc. Il s'agit du sang, ce
liquide qui véhicule l'âme. L'âme collective et l'âme individuelle. Le sang
collectif et le sang individuel. Le liquide qui permet la fixation et la circulation
d'onétoufrèr ! Ça ne m'étonne pas "qu'on" le fasse tant couler dans un monde
d'onétouclient. Pour nous faire oublier plus profondément qu'onétoufrèr !
Pour rejoindre qui tu es vraiment, il te faut emprunter
ton chemin. Celui qui a-mène à ton cœur.
Puis qui te mène à la paix du cœur de nousomtoufrèr. Sur ce chemin d'ondevientoufrèr,
on pose inéluctablement les armes, les tueries, les divisions, les couteaux,
les meurtres, les vols, le profit, la connerie, l'esclavagisme, le dominant-dominé,
les mensonges, le trouble, le sale, la crasse, les dépendances, les drogues,
les addictions, les médocs, les attachements, le passé, les rancunes, les regrets,
bref toutes les parts dl'ombr en toi.
Tu t'alléges, te purifies, te simplifies. Tu deviens frère.
Quand on devient frère on arrête en actes de participer à la chaîne mondiale
de la tuerie.
On devient un lesanypaspuparmoi.
Ça veut dire que je ne le fais plus couler, de prés ou de loin. Je me retire
de la chaîne de complicité. Je n'y apporte plus ma présence, ma complaisance,
mon argent. Je change et je mute. Je m'élève...
En pureté, en pensées, en complicité.
Je deviens une sœur.
J'apprends à aimer, sentir, intuitire, rire, simplifier, ascensionner.
De cannibale je deviens végétarien.
Je ne fais plus couler le sang. Les animaux (d'élevage essentiellement) ne meurent
plus pour moi. Et par moi. Je ne mange plus que des végétaux, des fruits, des
légumes, des fromages, des laits animaux ou végétaux. Des céréales, des fruits
secs, de la levure de bière (bio) du tamari (bio aussi). Des
légumineuses. Des algues. Je prends des élixirs floraux pour m'aider à guérir
mes plaies émotionnelles. Je vais mieux. Je m'équilibre mieux. Je marche plus
vertical et ancré sur mère terre.
Un jour je veux arrêter de voler les animaux sans leur consentement. De la même
façon que je ne vole plus un frère, je ne peux plus voler un animal. Qui est
mon frère! Donc je ne peux plus piquer les œufs des poules sans leur permission.
Le miel des abeilles sans la leur. Le lait des animaux itou. Sans parler de
faire du fric avec tout ça... Sur le dos et la sueur des frères ! Faut être un
vrai salaud pour oser faire ça ! Une brute épaisse sans conscience. Je deviens
un mec bien, donc j'arrête de voler mes frères animaux. J'arrête ma complicité
à cette chaîne aussi.
Alors je deviens végétalien c'est beaucoup plus simple.
De toutes façons mon cœur grandit, j'ai de plus en plus d'amour pour ce qui
m'entoure (nature, animaux, gens, Gaïa) je comprends mieux (et applique !) le
"onétoufrèr !".
Un jour je voudrais pousser le concept plus loin, l'acte aussi, et voudrais
arrêter de faire couler le "sang vert", le sang végétal. Le sang du "frère" !
Illimité et présent partout sous des milliers de formes sur cette planète. Une
biodiversité et une richesse incroyable ! Ainsi respecterais-je et aimerais-je
tous les frères vivants. Ou casi tous.
Alors je deviendrais pranique.
J'arrêterai de passer par le monde végétal pour me fournir en énergie, pour
manger, et puiserai directement à la source le [Prana] dont j'ai besoin pour vivre.
Je serai pranique. Je mangerai toujours pour maintenir mon énergie de vie à niveau,
mais je me servirai directos à la source de l'énergie qui alimente mon véhicule-corps,
c'est à dire le prana. D'où l'expression [Prǎnique] qui veut dire : personne se nourrissant
directement de prana sans passer par les étapes de nourriture solide ou liquide.
Le prana de l'atmosphère, pas celui contenu dans les végétaux ou animaux.
De toutes façons, une fois morte, il reste quoi comme prana dans dame lapine
? 7, 11 %, peut être plus ? Moins ? Et une fois cuite la dame lapine, y reste
quoi comme prana dans la chair que tu croques ? 2, 3% ? Quel très mauvais rapport
quantité-qualité.
¤ Quantité de prana disponible : tu viens de
le voir, une fois ta viande cuite, y'a plus rien. Y'a plus que les emmerdes.
Cholestérol, lourdeurs digestives, ulcères, empoisonnements, flatulences, ballonnements,
obésité, cancer, régimes, etc...
¤ Qualité de prana : il est facile de comprendre
que plus tu prends ton prana près de sa source d'origine, non polluée, mieux
c'est.
Ainsi si tu vas chercher le prana d'un végétal lui-même digéré par un animal
qui a lui-même été digéré par un autre animal, le tout cuisiné en bout de chaîne,
juste avant ton estomac, et bien ce prana sera inexistant. Il ne te restera que
des lourdeurs à digérer et à évacuer. Sur plusieurs jours...
¤ Lorsque le réso pranique de ton corps fonctionne
à 100%, par le cœur d'amoure et la respiration, alors tu captes une énergie
pranique en quantité illimité de très haute qualité (superforfé gratos odébi
de "Chéjigabit", antichambre 5ème dimension, bio certifiée conforme de chez
Biospace, sans onde gsm de synthèse ou huile de coude réso trafiquée).
¤ La qualité est donc mégatopgun de première
bourre, puisée directos dans la cuisse de Jupiter. Et ce n'est pas qu'une métaphore.....
Alors comme déjà dit sur la page [Prǎnique] : plutôt tentant le pack !