Le tu qui tue c'est à chaque fois que tu accuses quelqu'un(e) autour de toi. À chaque fois que tu rends quelqu'un(e) ou quelque chose extérieure à toi, responsable de ce qui t'arrive. Le tu qui tue c'est à chaque fois que tu sors du rôle de créateur de ton existence pour passer au rôle de victime (ce n'était pas moi, c'était mon ombre, je n'étais pas là, c'était le chat, la voisine...). Le tu qui tue c'est à chaque fois que tu poses un jugement, donc par là même que tu divises. Te divises. Toi et l'extérieur de toi, même si ça à l'air aussi solide que la chaise sur laquelle tu t'assois, n'est qu'une illusion (la maya). Lorsque tu t'approches au plus près de la chaise, à en voir les détails, les nervures, tu t'approches encore plus près. Non encore plus près. Oui vraiment plus près. Tu traverses le bois et ses fibres, tu t'approches des cellules…
- Bon sang certaines contiennent encore des fragments de vie, je n'aurais jamais imaginé ça d'une chaise venant de sous les fesses d'Akhenaton…
- Et encore plus, encore plus près.
- Plus près, mais je ne peux pas !
- Si, bien sûr que tu peux. Encore plus près, vraiment plus près. Oui là tu t'approches, tu es maintenant au niveau des atomes, bien, alors encore plus près.
- Tu veux dire jusqu'aux protons, neutrons, électrons, gluons, bosons (w+, w-, z°), photons, neutrinos ?
- Oui encore plus près, encore plus....
- Plus, mais y'a plus rien, je vois plus rien.... Ah si, les quarks (bottom, top, up, down, charme, strange), taus, muons ?... Jusqu'aux particules pas vraiment encore identifiées ?
- Oui c'est bien tu t'approches, mais va encore plus près, ou plus loin, c'est selon…
- Plus près tu es fou, ça n'existe pas !
- Si plus près, plus, comment te dire, plus unifié, plus global, fondamental, intégration, dissolution, source, origine... Encore plus près...
- Plus près ? Je regarde, je ne vois plus rien... Ah si ! Tout se dilue, je..., je, comment dire ? Bordel de crott2zob ! Bon sang ! Le noir s'est déchiré, j'ai pris un flash de lumière éblouissant en pleine poire, zob2crott ! Bon sang c'est incroyable ! Jamais je n'ai vu une lumière si… si….
- Si lumineuse ? :)
- Plus, beaucoup plus que, c'est incomparable, inconcevable, dément, ça me dépasse, ça dépasse tout…. Je baigne, oui, voilà c'est ça, je baigne dans la lumière, que dis-je je baigne, je me vautre, c'est un champ de conscience, partout, autour, dedans, il n'y a plus de dedans, dehors, en haut, en bas, il n'y a plus rien, il y a Tout. C'est incroyable, fantastique, hallucinant, merveilleux, ça dépasse l'entendement, ça dépasse mon entendement, c'est cosmique, oui voilà Cosmique...
- Voilà tu es dans le champ quantique de l'atome, tu es dans le nuage atomique, tu es dans les probabilités de manifestation... Regarde avec les yeux de ton cœur, écoute avec les oreilles de ton cœur, aime... Que vois-tu, que sens tu, qu'entends tu ?
- Je vois, je vois, c'est indescriptible, c'est fantastique, c'est géant-stellaire-galactique-cosmique, les mots sont ridicules, petits, figés, limités, les concepts dépassés, inexprimables... Je vis, je sens l'unité, il n'y a plus aucune séparation, je suis tout, je suis le Tout, le Tout c'est moi, c'est nous, c'est tout ! Enfoncé tous les langages, les lettres, les chiffes, ridicules, je suis l'intégralité ! Je suis l'Unité ! Je Suis !
J'entends, oui j'entends, l'amour me parle, me murmure de partout, à chaque oreille de chaque cellule, c'est comme le chant du Gong, oui voilà, [Le chant du Gong], partout, en tout, en moi, en chaque part microcospique, microcosmique, une berceuse totale et indéfinie, jamais finie, jamais commencée... Le pur panard...
- Voilà tu es Un. Non séparé. Au-delà des illusions, des éducations, manipulations, au-delà du mental. Tu Es. Unité. Le vois-tu, le sens tu, le vis-tu ?
- Oui complétement, c'est cela, et alors…, et alors, cet amour, bon sang cet amour, cet incroyable et magnifique amoure, hallucinant, je ne rêve pas, je suis dépassé par l'amour, jamais je n'ai vécu, ressenti une telle magnificence d'Amour, c'est...., ah bon sang les mots, leurs limites... C'est tout simplement indescriptible... C'est un nuage cosmique d'Amour, de Joie, de danse, c'est total Rire et Bonheur, sans limite, sans parole, Galaxie d'éternité, Union du Tout avec Lui-même.... Je ressens aussi tout, je sais tout, je comprends tout, l'illusion, la maya quantique, je suis Conscience, conscient de tout, du Tout, à des milliers d'années-lumière, pour chaque micro particule, tout, tout, sans mot, sans moi, sans toi, juste Soi, Lui, Tout.....
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Je baigne, je m'abreuve, je m'étanche, c'est sans limite et sans fin....
Je suis.
- Voilà tu Es.
Maintenant sois bien attentif. Présent. Laisse toi pénétrer par cette lumière, hors intention. Ok ? Vas-y !
- …………………………………………………………………………………………..
- Bien maintenant émets une intention, peu importe laquelle… Juste une intention. Quesqu'il se passe ?
- Whaou ! Dément ! Je viens de voir la lumière se condenser et devenir micro-particules, puis atomes, matière !!! Whaou ! Géant ! Tu veux dire que l'intention, c'est ce qui fait condenser la lumière en matière ?
- Voilà oui, là où Tout n'est que Lumière (énergie illimitée), informé mais sans forme, cet espace intemporel que les hommes désignent sous le nom de [Champ du point zéro], là dans la matrice du tout possible, à la Source, l'intention donne forme. L'intention du cœur de l'homme, dans son habit de créateur donne, prend forme.
Il faut le vivre pour le croire, n'est-ce pas ?
- Les mots me manquent, ils sont petits…. Je comprends… Je suis l'auto créateur de tout, participant….
- Oui, un atome comme d'autres, conscient et amoureux, qui s'incarne en prenant forme au milieu de tous les autres….
Comprends-tu maintenant ?
- Je comprends tout, je ne suis pas séparé, je suis Tout.
- Voilà, c'est pourquoi tu ne peux accuser l'autre autour de toi, tous les autres, tes frères, humains, animaux, insectaux, végétaux, minéraux, de quoi que ce soit, puisque tu es eux, aussi…
- Oui les accuser c'est m'accuser moi-même ?
- Oui.
- Et me dévêtir de ma parure d'Ange créateur ?
- Oui aussi.
- Je comprends ce que tu voulais dire… Me couvrir de ma pelure d'esclave ?
- Oui, voilà, c'est cela.
- Et pas seulement les formes de vies que tu viens de citer. Toutes les formes de vie. Je ne peux accuser le climat, le vent, le soleil, la pluie, le froid, les événements, les elfes, les archanges, dieu, ma compagne, mon réveil, ma belle-mère, mon père, et la mer et ma mère, gentille alouette….
Whaou ! Je vois, j'entends, je comprends. En utilisant le tu qui accuse, je m'accuse, je m'auto accuse, et en m'accusant je nie ce que je suis n'est ce pas ?
- Voilà et en faisant cela, en te niant, tu te tues. Tu tues toutes tes capacités de Géant créateur, tu t'oublies, te déresponsabilises, te divises, et tu te tournes vers l'illusion d'un extérieur pour l'accuser.
- Pour l'accuser, donc lui faire du mal ! Il se sentira agressé et n'aura qu'une envie c'est de se défendre...
- Oui, à tord ou à raison, la seule chose qu'il va faire c'est de te renvoyer la balle. Le ping pong tu vois ?
- Oui très bien, ainsi démarrent les guerres ? Par l'accusation à l'autre ?
- Oui, et c'est ce qu'il y a à changer en chacun d'entre vous. Ne plus lancer la balle accusatrice, séparatrice, jugetrice. Apprendre à lancer la balle d'Amour. Celle qui reconnaît les similitudes et différences en chacun de vous et qui s'en nourri, s'en enrichi, la balle de la fraternité. Les ponts de la fraternité. D'abord les ponts du bon voisinage (voisins), puis ceux de l'amitié (amis), et enfin ceux de la fraternité (frères). Plus tard, les viaducs de la Fraternité. Ce n'est plus toi contre l'autre, mais toi avec l'autre. Tous les autres. Et comme tu l'as déjà écrit sur ton site, tout peut être un autre. Une plante, un arbre, une souris, une sauterelle, un soleil, une lune, une rivière, un être humain, un intra-terrestre, un extra-terrestre, un être d'outre espace, ta sœur, ton voisin, ta belle mère que tu cites si souvent, etc...
- Dans les [Cercle thérapeutique], en plus d'être vigilant sur l'effet miroir, à chaque fois que se manifeste un tu qui tue, j'interromps la personne et je lui demande de reformuler en je, en ce qu'il ressent lui, sans accuser l'autre.
Ne pas utiliser le tu qui tue, ne pas accuser l'autre me responsabilise, tout comme [L'effet miroir]. Ces deux outils de [Développement personnel] contribuent énormément à ma liberté. Ma responsabilité de dieu créateur. Ce n'est plus l'extérieur, qui est coupable ou responsable, mais mon intérieur, moi-même face à moi-même, face à ma vie. Créateur et responsable. Ça change énormément de chose, ça change tout.
C'est le passage de l'état de victime à l'état de [M'Ètre]. C'est un [Divin 180°] en fait. Le basculement d'un pôle à l'autre, d'une croyance à son opposé. D'un "tu es responsable, tu as fait ça, tu as dit ça, tu m'as piqué ma meuf, mes clés, mon chat", à je suis responsable et créateur total de ma vie.
Reformulé du point de vue de mon je, cela donne : "je me suis senti comme cela lorsqu'il a été fait ça ou dit ceci, j'ai perdu mon amoureuse, mon chat, mes clés" (soit dit en passant ma meuf ne m'appartient pas, c'est la personne qui partage ma vie et mon cœur, mon chat pas plus, c'est l'animal qui vit présentement avec moi. Quant aux clés, oui d'accord, comme objet elles peuvent être sous ma responsabilité et possession).
Voici quelques exemples de reformulation afin de sortir du tu qui tue.
Tu m'as trompé : je me suis senti trompé.
Tu m'as menti : j'ai le sentiment de ne pas avoir entendu la vérité.
T'es un con ! : je ne me sens pas à l'aise avec toi.
Tu m'as volé ! : j'ai de l'argent qui a disparu.
Tu triches ! : je ne me sens pas à l'aise avec ce que je viens de voir. Je préfère arrréter de jouer.
Tu l'as insulté : il a dut se sentir insulté.
Tu es un ignorant : il me semble que des choses soient ignorées.
Tu te venges : j'ai le sentiment de subir une vengeance.
Tu me manipules : je me sens manipulé.
Tu m'as fait mal : j'ai eu mal.
Etc...
La reformulation se replace toujours en je. Je décris comment je me sens, mon émotion face à une situation que je vis. En responsable sans accuser l'extérieur de moi, extérieur qui fait aussi parti de moi, de ma création, donc de ma responsabilité. Même si je ne le vois pas très ou trop bien à l'œil nu.
En fait l'enseignemet du tu qui tue, c'est de ne pas l'utiliser. Toujours un enseignement te dit quoi faire, comment faire, comment utiliser tel outil ou tel autre ? Là, l'enseignement est un 180°, il te dit comment ne pas faire, comment ne pas accuser, comment ne pas utiliser le tu qui tue.
Le tu qui tue, c'est une verbalisation à ne pas utiliser, à ne pas alimenter. À oublier...
En faisant cela, je me verticalise, je deviens seul et unique responsable de ma vie, créateur et co-créateur.
- Alors ?...
- Alors je vis.