Source:
Artemisia Collège
La crise nucléaire
ne fait que de commencer...
Incroyable! Le parlement européen profiter
de Fukushima pour relever les doses de contamination nucléaire absorbables!
"Ceux qui nous gouvernent (suite et pas fin)
- Ils manipulent les règles...
Par un tour de passe-passe difficilement qualifiable, ces gens changent le règles en se
gardant bien d'en débattre, ni même de nous le faire savoir.
Mais là, c'est pire, ils veulent nous faire croire le
contraire!
Comment l’Union
Européenne a profité de l’accident nucléaire de Fukushima pour nous empoisonner... un peu plus:
On a coutume de lire qu’à la suite du
séisme cataclysmique qui le 11 mars dernier a frappé le Japon, le monde se
trouve confronté au plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl. Plus d’un
mois a passé, et les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima ne sont
toujours pas sous contrôle.
Le combustible est entré en fusion il y a
déjà des semaines, et le personnel sur place lutte par tous les moyens pour le
refroidir. Très vite, la contamination au Césium 134 d’aliments destinés à la
consommation humaine a été constatée sur l’archipel.
Le césium a été véhiculé par les panaches
de vapeur perpétuels qui s’élèvent des différents réacteurs et piscines de
stockage du vieux combustible, refroidis à l’eau de mer depuis des semaines.
Ce sont d’ailleurs ces mêmes isotopes de
Césium 134 qui ont été relevés, à doses infimes, dans l’atmosphère et les
précipitations un peu partout sur le globe depuis.
Le 25 mars 2011, moins d’une semaine
après que la contamination alimentaire japonaise ait été révélée, l’Union Européenne, avec une réactivité appréciable, émettait
la directive 297/2011 «imposant des
conditions particulières à l'importation de denrées alimentaires et d'aliments
pour animaux originaires ou en provenance du Japon à la suite de l'accident
survenu à la centrale nucléaire de Fukushima».
C’est dans le titre. C’est franc, c’est
direct: l’UE, pour une fois, en impose. Il est hors de question de plaisanter
avec Fukushima et la radioactivité.
Que précisait donc cette directive
297/2011?
Il suffit d’aller le lire sur place, à
l’adresse suivante:
(au
format PDF, plus lisible: http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2011:0800008:FR:PDF )
L’article 2 nous présente la situation de
manière très précise: la contamination radioactive d’aliments destinés à la
consommation humaine relevée au Japon constitue un cas d’urgence sanitaire qui
exige le recours à des mesures d’exception, pour notre plus grande sécurité. On
lit:
«Article 2: À
la suite de l'accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima le 11 mars
2011, la Commission a été informée de ce que les taux de radionucléides décelés
dans certains produits alimentaires originaires du Japon, tels que le lait et
les épinards, dépassaient les seuils de contamination en vigueur au Japon pour
les denrées alimentaires. Cette contamination pouvant présenter un risque pour
la santé publique et animale dans l'Union, il y a lieu, à titre de mesure de
précaution, de prendre de façon urgente, des mesures au niveau de l'Union de
façon à garantir la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux ainsi que des poissons et des produits de
la pêche originaires ou en provenance du Japon. Cet accident n'étant pas encore
maîtrisé, il convient à ce stade que les contrôles obligatoires préalables à
l'exportation s'appliquent aux denrées alimentaires et aux aliments pour
animaux originaires des préfectures touchées et de la zone tampon, et que des
tests aléatoires sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux
originaires de l'ensemble du territoire japonais soient réalisés lors de
l'importation.».
L’objectif, on le voit, consiste à garantir
le niveau de sécurité alimentaire. Et la commission expliquer ensuite
qu’elle n’est pas prise au dépourvu, puisque tout un bouclier de
réglementations existait déjà depuis l’incident de Tchernobyl, comme l’indique
la suite du texte.
«Des
niveaux maximaux ont été fixés par le règlement (Euratom) n° 3954/87du Conseil du 22 décembre 1987 fixant les niveaux
maximaux admissibles de contamination radioactive pour les denrées alimentaires
et les aliments pour bétail après un accident nucléaire ou dans toute autre
situation d'urgence radiologique (2), le règlement (Euratom) n°944/89 de la Commission du 12 avril 1989 fixant les niveaux maximaux
admissibles de contamination radioactive pour les denrées alimentaires de
moindre importance après un accident nucléaire ou dans toute autre situation
d'urgence radiologique (3) et le règlement (Euratom) n°770/90 de la Commission, du 29 mars 1990, fixant les niveaux maximaux
admissibles de contamination radioactive pour les aliments pour bétail après un
accident nucléaire ou dans toute autre situation d'urgence radiologique (4).».
Retenez bien ces numéros de directives en
gras, c’est précieux.
L'article 4 nous explique qu’étant donné
la situation d’urgence sanitaire constatée, et vérifiée, la commission a le
pouvoir de rendre applicable les seuils maximaux prévus par ces règlements de
1987, 1989, et 1990.
Car rappelons-le, cette directive dit en
préambule qu’il convient de garantir la sécurité alimentaire.
«Ces
niveaux maximaux peuvent être rendus applicables dès que la Commission a reçu
des informations sur la survenue d'un accident nucléaire, lesquelles indiquent que les niveaux maximaux
admissibles de contamination radioactive pour les denrées alimentaires et les
aliments pour animaux sont susceptibles d'être atteints ou ont été atteints,
conformément à la décision 87/600/Euratom [etc.]».
Question de valeurs
Quels sont-ils, ces niveaux maximaux
rendus applicables, demandera-t-on, soulagés par tant de réactivité?
La directive 3954/87
du 22 décembre 1987, rédigée pour faire face à l’après
Tchernobyl, par exemple, les définit pour l’alimentation humaine et pour celle
du bétail.
Tous ces seuils de radioactivité maximale
sont consignés dans un tableau en annexe, à la page 6 (Il est consultable ici:
mais il est préférable de lire directement en
PDF, puisque pour des raisons de mise en page, ledit tableau n’est parfaitement
lisible que dans ce format de fichier:
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CONSLEG:1987R3954:19890725:FR:PDF )
Ce tableau, intitulé: «NIVEAUX MAXIMAUX
ADMISSIBLES POUR LES DENRÉES ALIMENTAIRES ET LES ALIMENTS POUR BÉTAIL» définit
les valeurs maximales suivantes pour la contamination par Césium 134, en
prévoyant quatre catégories:
- Aliments pour nourrissons: 400
becquerels par kg.
- Produits laitiers: 1000 becquerels par
kg
- Autres denrées alimentaires (à
l’exception de celles de moindre importance): 1250 becquerels par kg
- Liquides destinés à la consommation:
1000 becquerels par kg
La valeur maximale autorisée pour les
«Autres denrées alimentaires (à l’exception de celles de moindre importance)»
est d’ailleurs utile pour la suite, puisqu’il est repris dans la directive 944/89 du
12 avril 1989 (http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31989R0944:FR:HTML; pas de PDF disponible en Français).
Cette dernière, justement nommée
«Règlement (Euratom) n° 944/89 de la Commission du 12 avril 1989 fixant les
niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive pour les denrées
alimentaires de moindre importance après un accident nucléaire ou dans toute
autre situation d'urgence radiologique », vient compléter celle de 1987 au
moyen d’une cinquième catégorie de denrées alimentaires fourre-tout. Pour sa
radioactivité maximale, elle précise à l’article 2:
«Les
niveaux maximaux admissibles applicables aux denrées alimentaires de moindre
importance énumérées en annexe sont dix fois supérieurs à ceux fixés dans l'annexe du règlement (Euratom) no 3954/87 pour la rubrique « Autres denrées alimentaires à l'exception de celles
de moindre importance » ou conformément à des règlements adoptés en
application de l'article 3 dudit règlement.»
Parmi les «denrées de moindre importance»
énumérées en annexe, on découvre les câpres, les truffes, le poivre, le cacao dans ses diverses formes, les noix de
muscade, etc.
Pour elles, la contamination maximale
admissible est donc dix fois
supérieure à celle admise pour les autres denrées: 1250 fois 10, on voyage
donc à des valeurs de 12500 becquerels* par kg.
Penchons-nous enfin sur la troisième
directive normative invoquée par celle du 25 mars 2011.
Il s’agit de la 770/90 du
29 mars 1990 (consultable
ici: http://eur-lex.europa.eu/Notice.do?checktexts=checkbox&checktexte=checkbox&val=161635%3Acs&pos=1&page=1&lang=fr&pgs=10&nbl=1&list=161635%3Acs%2C&hwords=&action=GO&visu=%23texte)
Elle concerne l’élevage, et indique les
valeurs de radioactivité maximale admises dans un tableau en annexe, à la fin
du document. On lit, en becquerels par kg:
«Niveaux
maximaux admissibles de contamination radioactive (césium 134 et césium 137)
d'aliments pour bétail : Porcs : 1 250 ; Volaille, agneaux,
veaux : 2 500 ; autres : 5 000».
Fort bien. Mais il est où, le problème?
Le problème, mesdames messieurs, chers
consommateurs et électeurs, il apparaît quand on regarde les niveaux de
contamination radioactive maximale admis AVANT la directive du 25 mars 2011.
Ces niveaux, ils étaient définis dans la
directive 2008/733 du 15 juillet 2008.
En substance, cette directive indiquait
que puisque la radioactivité de Tchernobyl avait baissé, on pouvait revenir à
des valeurs de limite moins hautes (http://eur-lex.europa.eu/Notice.do?val=475567:cs&lang=fr&list=479275:cs,475567:cs,&pos=2&page=1&nbl=2&pgs=10&hwords=&checktexte=checkbox&visu=#texte;
et en pdf: http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2008:2010007:FR:PDF)
Elle stipule, par exemple, à l'article 2:
«2.
La radioactivité maximale cumulée de césium 134 et 137 ne doit pas
dépasser:
a) 370 becquerels par kilogramme pour le lait
et les produits laitiers énumérés à l’annexe II et pour les denrées
alimentaires qui sont destinées à l’alimentation particulière des nourrissons
pendant les quatre à six premiers mois de leur vie et qui répondent à elles
seules aux besoins nutritionnels de cette catégorie de personnes, qui sont
conditionnées au détail en emballages clairement identifiés et étiquetés en
tant que «préparations pour nourrissons»;
b) 600 becquerels par kilogramme pour tous les autres
produits concernés.».
Sapristi, ces valeurs sont largement
inférieures à celles remises en vigueur par la directive du 25 mars 2011?!
Faisons le calcul:
Les produits laitiers, dont le seuil de radioactivité maximale
était à 370becquerels* (directive 2008), passent à 1000 (directive 1987),soit un facteur x 2,7 pour ces produits aussi sensibles!**
Pour les produits pour nourrissons, de la valeur de 370 becquerels* par kg (directive 2008), la commission
repasse à 400 (directive 1987).
Pour les « denrées de moindre
importance », dont la radioactivité était plafonnée depuis 2008 à 600 becquerels*/kg, la nouvelle valeur maximale devient
1250 (directive 1987) x 10 (bonus "moindre importance"
institué par la directive 1989) = 12500 becquerels*.
Un facteur x 20 et plus, donc.
Et bien sûr, la directive 297/2011
d’empoisonner les animaux à coups de 1250 becquerels par kg (porc), 2500
(agneaux, veaux, volaille), 5000 becquerels (autres : donc bœuf, bétail adulte,
de grosse taille, poissons etc.), rendus encore plus
dangereux par la bio-accumulation inhérente aux
rythmes du gavage industriel.
Voilà comment Bruxelles gère une urgence
nucléaire: en autorisant la vente de produits plus contaminés que d’ordinaire.
Voilà ce que la Commission Européenne
entend par GARANTIR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE.
Dans un document dégoulinant de bonnes
intentions mais qui prend bien soin de rester VIDE DE CHIFFRES, la Commission
raconte qu’elle va adopter des MESURES D'URGENCE en raison de l'inquiétude
nucléaire, et de l’autre, jouant sur les multiples renvois entre plusieurs
règlements, sur les annexes et les notes de bas de page, en profite pour
augmenter les limites de radiations autorisées dans les aliments.
Pour ne pas faire de peine aux
producteurs asiatiques (le Japon a des voisins exportateurs très susceptibles),
et aux importateurs bien de chez nous, elle les autorise à nous
empoisonner plus vite. Des denrées qui, le 24 mars étaient de
dangereuse pour la santé, placées hors la loi, séquestrées et détruites, et qui
auraient coûté très cher à leurs importateurs, sont depuis le 25 considérées
comme saines grâce à Monsieur José Manuel Barroso et
ses complices.
On voit quelles sont les priorités de l’Union Européenne. Félicitations.
PS: Tous les liens fournis redirigent vers le
site officiel EUR-Lex de la commission européenne,
qui permet la libre consultation de l’intégralité du droit européen. Chacun
peut aller chercher les directives en question et vérifier par lui-même, avec
le moteur de recherche:
http://eur-lex.europa.eu/RECH_naturel.do?ihmlang=fr
Unités de mesure de la radioactivité et de ses conséquences
biologiques (ce qu'on ne vous dit pas) (extrait de
"E-Floraison n°9):
Il y a beaucoup (trop) d'unités de mesure concernant la
radioactivité, c’est voulu, pour nous embrouiller:
Celles qui mesurent la quantité, sans
tenir compte ni de la "qualité", ni des effets :
- Le curie (Ci) = 1 curie correspond à
l'activité de 1 gramme de radium, soit 37 milliards de Bq.
- Le becquerel (Bq) = nombre de
désintégrations en une seconde.
Celles qui tiennent compte de la notion
de dose absorbée:
- Le rad (rad) = 0,01 gray.
- Le gray (Gy)
= 1 gray correspond à 1 joule/kg et à 100 rad.
Celles qui tiennent compte d'équivalent
de dose (effets biologiques):
- Le rem (rem) = 0,01 joule/kg.
- Le sievert (Sv)
= 100 rem (attention le sievert mesure aussi d'autres
grandeurs, ce qui ajoute encore à la confusion).
C'est ainsi que lorsque l'on vous parle
en rad, on vous trompe d'une certaine façon en oubliant de préciser que pour
une même dose absorbée de 30 rad, par exemple, les effets biologiques
correspondront à 0,3 Sv si l'irradiation est faite
par un rayonnement gamma, et à 3 Sv si c'est par un
rayonnement alpha, soit 10 fois plus.
Et, si l'on vous parle en becquerels,
c’est encore plus trompeur, car si pour 1000 Bq venant du carbone 14 cela
correspondra à 0,0002 mSv*, pour de l'uranium 238 cela
correspondra à 0,5 mSv*, soit 2500 fois plus, et cela
correspondra à 120 mSv* si les
1000 Bq proviennent du plutonium 239 (le plutonium n'est jamais naturel).
600.000 fois plus de dégâts biologiques à
quantité d'irradiation égale, si la source est du plutonium 239 au lieu du
carbone 14!
Cela relativise la valeur et l'intérêt
d'une information officielle donnée en Bq(sur la contamination du lait, par exemple,
et encore, lorsqu'elle est donnée...)!
*Pour une inhalation rapide, et pour un adulte..., car la dose est
encore 2 à 5 fois supérieure pour un enfant de 3 mois!
**NB : 1000 Bq pour les produits laitiers est un
objectif que l’AIEA voulait atteindre depuis longtemps: C’EST FAIT!
Et c’est démentiel, d’autant que cela
dépend de la nature des contaminants, et alors que l’on sait que 20 Bq seraient
le maximum pour limiter les atteintes cardiaques chez les enfants (10 Bq étant le « mieux »)!!!
Désormais, la pollution massive par
les radionucléides, facteurs de cancers, leucémies et malformations, est
officiellement NORMALE!
Travaux de Yuri
et Galina Bandazhevsky (Yuri a été condamné
à 8 ans de prison le 18/06/01 pour ses travaux qui vont à l’encontre du
développement du nucléaire dans le monde, et placé en liberté surveillée le
5/08/05).
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/banda.html
http://soutienliquidateursetvictimestchernobyl.over-blog.org/article-yuri-67163539.html
http://www.rebelle.net/agir/yuri.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bandazhevsky
Rappel de ce que nous disons depuis
35 ans:
"Notion de dose d'irradiation artificielle (directe ou par contamination) "admissible"(pour un être humain) : C'est simple, la dose d'irradiation
artificielle admissible, venant en plus de l'irradiation cosmique et tellurique
naturelle, c'est zéro. Toute augmentation contribue à accroître le nombre de
cancers, de leucémie et de malformations génétiques. Seulement, à ce niveau
(zéro), pas de développement du nucléaire possible. Déterminer cette dose supplémentaire
"admissible", consiste donc à évaluer le niveau d'augmentation du
nombre de cancers, de leucémies et de malformations génétiques,
"admissible" dans une population exposée, et pour ses descendants,
entraînant selon les termes officiels, "une charge acceptable"...!!
Or c'est pour ce genre de délicatesses
officielles que pour nous, le nucléaire est précisément inacceptable.".
Quand comprendrez-vous que ces gens ne
cherchent pas à protéger notre vie, et qu'au vu de leurs pratiques, on peut
même se demander s'ils ne cherchent pas à nous rendre malades, voire plus (mais la question ne se pose plus pour
nous...)? Cimme indiqué dans le film "Controverses nucléaires" Autour
de Tchernobyl, l'espérance de vie passe de 75 à 55 ans...
- Surréaliste et significatif:
17 avril 2011 (Japon)
La Commission de Sûreté Nucléaire
du Japon ne parvient pas à envoyer des experts à Fukushima.
Haruki Madarame
le président de Commission de Sûreté Nucléaire du Japon qui compte au total 45
experts indépendants et professeurs d'universités, dont il est prévu qu’ils
doivent être convoqués immédiatement in situ en cas d’accident nucléaire ou
d’urgence pour réaliser des évaluations et enquêtes, s’indigne qu’il n'a pas
encore réussi à envoyer les experts désignés par la préfecture de Fukushima à
la centrale nucléaire. "Le plan national de catastrophe oblige que nous
soyons présents", il
a déclaré samedi.
La commission a envoyé des membres de son secrétariat à la préfecture depuis le
début de la crise du complexe nucléaire, mais un fonctionnaire du gouvernement
a dit ''Il semble qu’il y ait un problème puisque aucun des experts désignés n’est allé à
Fukushima.
La question devrait être examinée dans le
cadre d’une enquête suite à l'accident.''
Ndlr : Original en anglais pour le croire:
The commission has dispatched members of its secretariat to the prefecture
since the crisis began the nuclear complex but a government official said, ''It
seems a problem that none of the designated experts has gone to
- Énorme: Le réacteur à ciel
ouvert de Fukushima
"Le nucléaire, c'est la
désinformation obligatoire: comment voulez-vous rassurer les gens en
leur affirmant que vous saurez vous occuper de choses pendant 24 000 ans*? A moins d'être immortel, c'est bel et bien leurrer les
personnes. A Fukushima, dès le début du problème, on en a eu une preuve
éclatante qui ne fait que perdurer depuis. La firme Tepco,
qui n'avait même pas reconduit
l'assurance de sa centrale au motif que ça lui coûtait très cher, a
menti sur toute la ligne et continue de mentir tous les jours sur ces
installations foireuses. Car malgré ses efforts incommensurables pour minimiser
la catastrophe en contrôlant les images qui y font référence, la firme privée
japonaise n'a pas réussi à tout nous cacher. Certaines images reçues il y a
quelques jours montrent des faits alarmants: l'enceinte dite de confinement du réacteur
N°4 a quasiment disparu, et, chose étrange, les images rapportées par un petit drone
démontrent que Tepco n'a pas construit ses réacteurs
selon les plans remis à la communauté internationale lors de leur
édification... construite au rabais, Fukushima présentait, avant même toute
idée de tsunami, des risques évidents pour la sécurité.".
La suite de cet intéressant article ici:
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/atom-heart-fucker-saison-13-le-92843
*En fait, beaucoup plus...
- Japon: Des voitures et du personnel
contaminés:
Des fonctionnaires des douanes de
Nakhodka, ont détecté une contamination radioactive sur la surface de
sept voitures et un manipulateur. L'excédent du rayonnement de fond de
marchandises allant de 2 à 7 fois plus élevé que le fond naturel.
- La biomasse exploitable pourrait
fournir jusqu’à 90 % de la consommation énergétique mondiale:
http://www.bioenergie-promotion.fr/tag/dechets-menagers/
- Centrale nucléaire du Blayais (Gironde), les pompes de secours
sont-elles mises hors d'eau?
...La précision n'a pas tardé à arriver,
émanant d'une employée d'EDF:
"Non, des
travaux de mise hors d'eau du diesel alimentant les pompes de secours de la
centrale du Blayais n'ont jamais été effectués. L'ensemble est toujours
inondable. Mais c'est en projet... depuis la catastrophe, de 1999 et, au moment
où j'écris ces lignes, tout est resté en l'état depuis 12 ans!!! Ces gens sont des incompétents, des
irresponsables et des cons. Il se foutent simplement
de votre gueule. Ça ne date pas d'hier et ça continuera. C'est honteux,
scandaleux. LE JEUNE DIRECTEUR DE LA CENTRALE, QUI N'A QUE LE MOT
"SÛRETÉ" À LA BOUCHE, EST PARFAITEMENT AU COURANT. CES GENS SONT DES
CONS.".
On se demande si cette employée ne serait
pas un peu désabusée... Attention au syndrome "France Télécom"...
Encore que, travailler pour le nucléaire, c'est déjà une forme de suicide...
- Attention, un deuxième Fukushima n'est
pas exclu:
- Fukushima : prévisions
du nuage pour les jours à venir:
http://transport.nilu.no/browser/fpv_fuku?fpp=conccol_Xe-133_;region=NH