Maladies
psychiatriques inventées
Pour
vendre de la drogue légalisée
Pendant que l’on diabolise les drogues illégales en tant que nouveau
phénomène de société, les apôtres de la moralité politico-orthodoxe font le grand
silence sur le marché méprisable des drogues psychotropes légales du créneau
pharmaceutique. Cette langue de bois est évidemment en rapport direct avec les
fausses statistiques de "l’éthylisme" au volant, la plupart des
accidents actuels étant dus aux effets des tranquillisants émoussant gravement
les réflexes des conducteurs. Oui, une fois de plus l’hypocrisie est au
rendez-vous, trouvant moyen de rendre les victimes responsables.
La bible des maladies psychiatriques
Pour vendre ces "potions", il fallait tout d’abord inventer un
répertoire de diagnostics reconnus.
Ainsi, en 1952, l’Association Américaine de Psychiatrie publia son premier
manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (le DSM). Cet ouvrage
contenait une liste de 112 problèmes psychiques. En 1968, la liste a été
portée à 168 troubles. En 1990, la 3e édition (DSM III) répertoriait 224
troubles. Enfin, en 1994, on atteignait 374 troubles.
Mais cette bible ne parvint pas à obtenir ses lettres de noblesse car, pour
la plupart des troubles énumérés, l’étiologie (cause) reste dans le brouillard.
Aussi, il n’y a aucune preuve que n’importe lequel des 374 troubles
psychiatriques existe bel et bien. En fait, ils n’existent que parce que la
psychiatrie dit qu’ils existent. C’est ce qui a fait dire au psychiatre Al Parides que le DSM n’est en aucun cas un manuel
scientifique, mais bien un chef-d’œuvre de manœuvre politique.
Des poisons qui s'appellent des
"remèdes"
Alors qu’un remède est censé combattre une maladie, une drogue psychiatrique
n’est souvent qu’une béquille à laquelle on sera, par la force des choses,
fidélisé à vie. La drogue devient si intimement liée à la vie de la personne
qu’elle ne peut concevoir de s’en passer.
Un article paru dans Washington Post en juillet 2001 rapporte que,
d’ordinaire, une nouvelle création pharmaceutique répond à des troubles
existants, alors qu’en psychiatrie, tout l’art consiste à « trouver de nouveaux
troubles pour des produits existants ».
Le
drame est que l’on prescrit maintenant des drogues pour n’importe quoi :
problème d’apprentissage, de comportement, de délinquance juvénile, de
tabagisme, de craintes multiples et diverses, d'angoisse, de réinsertion, et,
comble... de décontamination des toxicomanes !
Le leitmotiv est que cette médication aide à prendre la vie en main. Mais
aucune de ces potions ne guérit les problèmes, et encore moins les causes,
créant par ailleurs systématiquement des effets secondaires parfois bénins,
parfois horribles.
Alors que ces produits s’adressent principalement au corps, les drogues
psychiatriques modifient l’humeur, et sont susceptibles de changer de manière
imprévisible, non seulement notre façon de penser, de sentir et d’agir, mais
aussi de voir.
Voici la liste des effets secondaires
physiques et mentaux pouvant être générés par les psychotropes :
Spasmes, mouvements grimaçants, grande agitation, psychose, réactions
maniaques, attaques, dysfonctionnements sexuels, confusion, faible
concentration, troubles de la mémoire, sentiment de panique, hallucinations,
cauchemars, pensées suicidaires et hostilité.
Ils sont aussi générateurs de dépendance et le sevrage peut être encore
plus difficile que celui des drogues illégales.
L’arrêt de ces psychotropes peut
provoquer :
Anxiété, agitation, réactions hautement émotives, insomnie, dépression
sévère, hallucinations et agressivité.
La preuve la plus éclatante de la similarité entre les drogues
psychiatriques et les drogues illégales est une même dépendance envers l’une et
l’autre.
Note :
Les benzodiazépines, surnommées « la drogue des ménagères », manifestent
leur effet de dépendance au bout de 14 jours de consommation régulière. Les
médecins attestent que les patients "tributaires de ces poisons" se
comportent comme tout consommateur de "produits prohibés". Le sevrage
de tels produits est souvent plus difficile et plus long que pour l’héroïne
(déclaration du Dr Conway Hunter J.).
Facteurs pouvant rendre un enfant
hyperactif :
Mais il y a aussi les enfants indigo,
nouveau "peuple de petits mutants". Beaucoup de ces petits génies ont
été littéralement massacrés par camisole chimique.
Voir les ouvrages :
Des chiffres alarmants :
Des générations d'enfants drogués par la
médecine.
De nos jours, rares sont les parents et les enseignants qui n’ont pas été
confrontés à la mode des psychotropes pour enfants. Des millions de parents
dans le monde dont les enfants prennent des drogues, ont fait confiance à des
conseillers. La cible principale de ce marché : le Thada
(Trouble d’Hyper Activité avec Déficit de l’Attention).
On affirme aux parents qu’il s’agit d’un déséquilibre chimique bien connu
dans le cerveau (!)... qui nécessite un remède constant. Ainsi, des millions
d’enfants sont forcés de prendre une drogue plus puissante que la cocaïne pour
une maladie au diagnostic frauduleux dont l’existence n’a jamais été prouvée
(voir l’étude publiée en 2001 par le Journal de l’Association Américaine de
Psychiatrie).
Selon le Physician Desk Reference Guide (équivalent américain du Vidal français),
les effets possibles du principal médicament pour « traiter » le Thada sont :
Attention parents : voici les symptômes
incriminés dans le Thada :
Selon le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), le Thada inclut les symptômes suivants :
Ceci associé à certains troubles comportementaux :
Selon le Dr Sydney Walker, psychiatre et neurologue, auteur
du livre The Hyperactivity Hoax
(L’imposture de l’hyperactivité) : « Lorsqu’un enfant consulte un médecin
qui s’en remet au DSM, il est presque sûr de ressortir avec une étiquette
psychiatrique et une ordonnance de circonstance, même s’il va tout à fait bien.
Cette politique de coller, bon gré mal gré, une étiquette de malade mental sur
tout le monde représente un sérieux danger pour l’enfant sain. En effet,
presque tous les gamins présentent des symptômes suffisants pour recevoir une
étiquette de DSM et un médicament psychiatrique. »
Le Dr Fred Banghman Junior,
pédiatre et neurologue, dit qu’il s’agit d’une abjecte félonie de la part des
parents et des enseignants que de qualifier un simple comportement d’enfant de
maladie. Ces enfants croient alors que quelque chose ne va pas dans leur
cerveau et qu’ils sont incapables de se contrôler sans une pilule.
Constat scolaire dans le monde.
En Angleterre, en Australie, au Canada, aux États-Unis et maintenant au
Mexique, de plus en plus d’écoles font penser à des cliniques psychiatriques. Des
enfants attendent en file leur stimulant quotidien. À quand la même chose en
France ?
Le congrès sur le Thada, des instituts nationaux
américains de la santé, fait pourtant part du constat que les enfants soumis
aux prescriptions de psychotropes continuent à présenter des problèmes de
comportement. Mais le plus grave, c’est que de récentes études montrent que 46
% des enfants qui consomment des stimulants psychiatriques pour le Thada sont susceptibles de commettre un crime et, pour 36 %
d’entre eux, ce sera plutôt deux qu’un.
Selon l’administration anti-drogue américaine, la consommation sauvage d’un
médicament classique conseillé pour le Thada est
devenue un problème majeur. On augmente ses effets en le réduisant en poudre,
puis en le sniffant ou en se l’injectant. Il se vend maintenant au marché noir
entre 5 et 10 dollars la pilule sous les noms de « Vitamine R » ou « R-ball », ou « Cocaïne du pauvre ».
Presque tous les criminels célèbres du XXe siècle sont passés entre les
mains de psychiatres avant de commettre leur meurtre. Nous épargnerons ici aux
lecteurs une longue liste de carnages érigés en exemple, où différentes drogues
psychiatriques ont été reconnues déterminantes par les tribunaux.
Note :
Dans l’US Air Force, les candidats pilotes qui ont été traités pour le Thada dans leur jeunesse ne sont pas acceptés.
Michel Dogna
> Voir aussi le site de Michel Dogna
[ http://www.micheldogna.fr ]
©Otorislalibrdifusion / Sit : Pranique.com / Titr : "Maladies
psychiques inventées" / Auteur : Michel Dogna / Misursit : 22032016
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