Répression
routière
Éthylotest. Voilà un scandale qui, s'il était connu d'un grand nombre de
Français, ferait sans doute une onde de choc à travers tout le pays...
Vous savez sans
doute que le gouvernement a récemment publié un décret qui oblige chaque
automobiliste à détenir dans sa voiture un éthylotest – enfin deux, l'un pour
se tester en cas de doute, et l'autre à présenter aux gendarmes en cas de
contrôle.
Officiellement,
le but est de lutter contre l'alcoolisme au volant. Tout le monde aimerait voir
moins de drames sur la route liés à l'alcool, c'est incontestable. Mais je vais
vous montrer qu'il s'agit de bien autre chose ici...
En juillet, une association, "I-Test" se
crée pour militer en faveur d'éthylotests obligatoires dans toutes les
voitures. Ils interpellent le Ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et hop
quelques mois plus tard le décret sort. La nouvelle infraction est créée, avec
une amende de 17 euros à la clef.
Quand on sait
qu'il faut des années d'habitude pour obtenir quoi que ce soit quand on est une
association, nous avons été saisis par cette rapidité
!
Qui sont les
membres de cette "association" ? S'agit-il, comme on aurait pu le
croire, d'un collectif de familles qui ont perdu un proche sur la route à cause
d'un chauffard qui avait trop bu ?
Pas du tout : ce sont tout
simplement... des fabricants d'éthylotests ! Le Président de "l'association" est chargé de
mission chez Contralco, le plus grand fabricant
d'éthylotests chimiques (les fameux "ballons"). Et là, il vient de réussir un coup de maître : assurer à sa boîte un
marché 100 % garanti sur 38 millions de voitures !
Le calcul est
vite fait : 38 millions de voitures x 2 éthylotests
à 1€ pièce = 76 millions d'euros garantis dès l'application du décret en
juillet prochain.
Mieux : le décret
comporte une obligation de norme NF pour les éthylotests... Norme que cette
entreprise est la seule à avoir !
Voilà : un marché
juteux, 100 % garanti, qui va rapporter des millions à une grosse entreprise...
Et nous, on vient
nous dire que c'est pour notre sécurité ? Et que si l'éthylotest venait à
manquer dans notre boîte à gants, ce serait tellement grave qu'on devrait payer
une amende ?
Franchement, de qui se moque-t-on ?
C'était déjà la
même chose avec les radars : au départ ils sont venus nous dire que c'était pour
notre sécurité, et il n'y avait pas de raison de ne pas y croire. Enfin, au
début...
Car vu les
bénéfices colossaux que raflent maintenant, chaque année, les grandes
entreprises qui installent et entretiennent les radars (plus de 200 millions
d'euros par an, directement issus de vos PV), qui peut encore venir nous parler
de sécurité ??
Année après année, les pouvoirs publics
tirent un peu plus sur la corde, en se disant que ça va passer, que les
Français ne vont rien dire... Alors depuis 2003 et la mise en place des premiers radars vitesse,
on a eu les radars feu rouge, les radars tronçon, les radars discriminants, les
radars "zones de chantier", les radars mobiles embarqués dans des
véhicules en mouvement, etc... L'état fait rentrer de
plus en plus d'argent, et la cagnotte des entreprises productrices de radars
gonfle, gonfle...
Ces
entreprises sont devenues tellement puissantes que, désormais, elles ne se
cachent même plus pour faire leurs magouilles : le fameux lobbyiste
qui vient d'obtenir le marché du siècle, avant de se lancer dans le business de
l'éthylotest, dirigeait une société de radars ! C'est même lui qui a vendu les
premiers radars feu-rouge au gouvernement !
Quelques
entreprises bien placées veulent grossir facilement leur chiffre d'affaire sans
prendre de risque, ils sollicitent les pouvoirs publics, lesquels nous jouent
la carte de la sécurité routière, et hop le tour est joué, le business est
installé, et vous êtes ses clients forcés.
Comment en est-on
arrivés là ? Tout simplement parce qu'à chaque fois qu'ils tiraient un peu plus
sur la corde, aucune voix ne s'élevait assez fort pour que ça fasse scandale et
que ça s'arrête.
Mais tout cela
n'a que trop duré : quel autre business vont-ils réussir à implanter demain ?
L'éthylotest anti-démarrage obligatoire dans toutes les voitures (coût : 1000
euros par véhicule) ? Des boîtes noires comme dans les avions, ou la géolocalisation obligatoire ?
Ne vous en faites
pas pour eux : ils trouveront toujours un prétexte de sécurité routière pour donner
mauvaise conscience à ceux qui voudraient contester.
En vérité, c'est
eux qui devraient avoir honte de leurs pratiques. Agiter sous le nez des gens
des images horribles d'accidents, profiter du deuil des familles des victimes,
pour engraisser un business juteux, ce sont des pratiques inqualifiables ! Mais
tant que des millions de Français ne leur auront pas fait savoir à quel point
ils sont indignés, rien ne les arrêtera.
Notre atout, en
tant que simples citoyens, c'est que les élections approchent et qu'aucun
candidat ne peut se permettre d'ignorer la colère de plusieurs millions de
Français. Nous devons mettre, sur chacun des candidats en campagne, une
pression telle que le Président qui sortira des urnes n'aura pas d'autre choix
que de faire cesser ces pratiques honteuses.
Misàjour21052012-
Cher ami, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls
vient d'annoncer ce matin (15022013) qu'il n'y avait plus aucune
obligation de détenir des éthylotests dans les voitures.
Une vraie victoire ! Qui
n'a été possible que grâce à votre mobilisation et au travail acharné que nous
avons accompli ensemble. Car depuis avril 2012, nous nous sommes battus, étape
par étape. Rappelez-vous :
1 - Nous avons enquêté et mis à
jour le scandale du lobbying des fabricants,
2 - Nous avons informé des millions de Français,
3 - Nous avons diffusé cette information dans tous les médias, presse,
internet, radios, télévisions,
4 - Nous avons organisé une gigantesque campagne de pétition et réuni 467
563 signatures contre les éthylotests obligatoires,
5 - Nous nous sommes battus pour nous faire
auditionner par le Conseil national de Sécurité routière (Cnsr), pour lui remettre ces pétitions et lui
montrer que les Français ne veulent pas de cette nouvelle dérive de la
répression routière, inutile, inefficace, et ne visant qu'à faire fructifier le
business des fabricants.
6 - Huit jours après notre audition, le ministre de l'Intérieur annonçait qu'il
suspendait la mesure et attendait l'avis du Cnsr sur
cette question.
7 - Le 13 février, cet avis tombait, ambigu : maintien de l'obligation, mais
sans aucune sanction… Il fallait que quelqu'un tranche pour de bon !
8 - C'est ce qu'a fait le ministre ce vendredi 15. Il a proclamé la fin des
éthylotests obligatoires !
Ce qu'on a réussi pour les
éthylotests obligatoires, nous devons le faire pour toutes les autres mesures
qui n'améliorent en rien la sécurité routière mais pénalisent injustement les
conducteurs. C'est un travail gigantesque. Et pour y arriver, nous avons
besoin de renforcer nos moyens.
Très cordialement.
Christiane Bayard (Secrétaire
Générale, Ligue de Défense des Conducteurs)
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Il y a quelques jours, est passée, sur
France 2, une petite info qui fait réfléchir : sur un ton humoristique, le
reportage montrait un radar automatique, quelque part du côté de
Clermont-Ferrand, qui avait été hors service pendant 3 semaines.
Pourquoi ?
Parce qu'Edf
avait coupé le courant pour facture impayée !
Drôle, non ?
Mais ce n'est pas
tout, le vraiment intéressant est ailleurs.
En effet, le
journaliste nous expliqua que la société qui gère ce radar n'avait pas payé en
temps sa facture d'électricité.
La société qui
gère le radar ???
Quoi ??
Une société
privée gère le radar ?
Je croyais que
les radars dépendaient de l'état.
Mais alors, si on
réfléchit, cela veut dire qu'au passage il y a des gens qui se sucrent sur les
infractions des automobilistes et que l'argent des amendes, loin d'aller
entièrement dans les caisses de l'état (ce qui serait un moindre mal), va en
partie dans des poches privées !!
Et on peut
supposer (car aucune entreprise privée n'est une oeuvre philanthropique) que
ces entreprises sont intéressées proportionnellement à la rentabilité des
radars.
La spéculation
sur la sécurité routière, voilà la dernière trouvaille...
On ne nous avait
pas dit ça quand le gouvernement a lancé sa campagne.
Il n'y a pas que
la sécurité routière dans l'histoire, mais aussi (et surtout ?)... une affaire
de profit !!
Et, bien sûr,
pour couronner le tout, le PDG de cette entreprise n'est autre que le frère du
ministre Gilles de Robien !
On ne nous dit
pas TOUT !!!!!!!
Si cette petite
info vous choque autant que moi, faites-la circuler : ça mérite d'être
connu!!!!
Si ce n'est pas
le cas, contentez-vous de les engraisser !!! Et d'arrêter la chaîne.
Trouvé sur le web
Auteur inconnu
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Radars automatiques : le scandale ! Si vous faites partie de ces millions de
Français qui n'ont pas une conduite dangereuse, mais qui conduisent dans
l'angoisse de se faire piéger par des radars situés à des endroits absurdes, de
perdre des points et payer une amende pour quelques km/h
de plus que la limite autorisée, … alors ce que je m'apprête à vous révéler est
de la plus haute importance.
Beaucoup de Français supposent qu'en installant des radars partout, nos
dirigeants ont à cœur de nous protéger, d'assurer notre "sécurité".
D'autres pensent aussi que l'argent des radars sert à renforcer la sécurité
routière, à payer la police ou les routes.
On est bien loin de la réalité. Et je vais vous le prouver chiffres à l'appui.
Dans quelques secondes, vous allez découvrir que, lorsque vous vous faites
flasher, vous alimentez la cash-machine la plus
juteuse depuis l'invention de Las Vegas… Où d'énormes
entreprises privées encaissent des bénéfices gigantesques sur votre dos.
Quant au mythe de la "sécurité" grâce aux radars, parlons-en ! Les
données de l'ONISR – le très officiel Observatoire
national interministériel de sécurité routière – montrent que la baisse du
nombre de morts a en réalité des causes bien différentes de celle qui est
invoquée par le gouvernement pour justifier ce qui n'est, au fond, qu'un moyen
de racketter les citoyens honnêtes.
Je vais y revenir dans un instant. Mais sachez déjà que, lorsqu'on regarde la
courbe de la mortalité routière, avant et après l'installation des radars
automatiques, on s'aperçoit que la
baisse du nombre de tués sur la route n'a rien à voir avec les radars.
Pire : en
faisant de la répression par les radars l’alpha et l’oméga de sa politique de sécurité
routière…
En négligeant tout ce qui a fait le succès de la sécurité routière depuis les
années 70 : la prévention, la formation, l’entretien et l’amélioration des
routes, une répression ciblée et mesurée...
Le gouvernement a cassé la dynamique, au point de faire repartir à la hausse
le nombre de tués sur les routes en 2011.
Pourquoi les autorités acceptent-elles de sacrifier ainsi notre sécurité sur
les routes tout en faisant mine d’en faire une grande cause nationale ?
C'est que la répression routière est
devenue un incroyable business.
Les radars rapportent aujourd’hui près d’un milliard d’euros par an
- 974 millions exactement en 2010. Et la cagnotte augmente chaque année.
L’état n’est pas le seul à profiter de ce pactole : des dizaines d’entreprises
nationales et multinationales sont parvenues à s’approprier une part
grandissante de ce juteux marché. Et ce n’est pas sans conséquence sur l’avenir
de la sécurité routière dans notre pays.
C’est ce business que je vais vous détailler dans quelques instants. Un
business très lucratif pour certains, et absolument dévastateur pour les
conducteurs et les familles qui perdent l’un des leurs sur la route :
La vérité, la voici :
contrairement à ce que le gouvernement répète en boucle depuis des années, les
radars n’ont jamais sauvé de vie.
Je suis consciente pour que de nombreuses personnes, cette vérité est difficile à entendre. Comment pourraient-elles
soupçonner que les pouvoirs publics font de la propagande mensongère sur un
sujet aussi grave ?
Pourtant, les faits sont là :
Les chiffres fournis par l’ONISR, l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité
Routière, montrent clairement que le nombre de tués sur les routes baisse de
façon quasi-continue depuis plus de 30 ans. Il y a presque trois fois moins de
tués sur les routes aujourd’hui qu’en 1972, alors que la circulation a augmenté
de près de 80 % dans le même temps.
C’est un formidable
succès. Mais il ne doit rien aux radars.
Leur mise en place à
la fin de l’année 2003 et la répression aveugle qui s’en est suivie n'ont
absolument rien changé à cette tendance de fond. La courbe a continué de
baisser au même rythme qu’avant.
Les raisons de ce
recul de la mortalité routière depuis plus de 30 ans sont bien connues :
- amélioration
constante des routes, aménagement des carrefours et des zones à risques
- amélioration des véhicules
: généralisations des airbags, amélioration des systèmes de protections, aide à
la conduite, port de la ceinture...
- campagnes de
sensibilisation et de prévention efficaces
- lutte contre
l’alcool au volant, répression ciblée et mesurée des conduites
dangereuses.
Pourtant, à partir de
la fin de l’année 2003, la politique de prévention routière qui avait si bien
fonctionné jusque-là, est progressivement abandonnée. L’état commence à
investir massivement dans les radars. Associés au permis à points, ils vont
devenir la pierre angulaire d’un système de répression aveugle qui frappe
essentiellement les petits excès de vitesse. Pourtant, rouler à 3 ou 4 km/h au dessus de la limite autorisée, ce n'est pas ce
qu'on peut appeler une conduite dangereuse.
Ce n’est plus la
baisse réelle du nombre de tués sur les routes qui importe, mais la rentabilité
des radars. Le système du « tout radars » et du « tout répressif » punit
aveuglément le plus grand nombre sans réduire pour autant le nombre d’accidents
et de morts sur les routes.
Huit ans après la mise en place des
premiers radars, la situation est catastrophique : en 2002, les petits
dépassements de vitesse ne représentaient que 3 % des retraits de points.
Aujourd’hui, avec les radars, ils représentent plus de 70 % des cas.
Chaque année, 90 000 personnes voient leur permis invalidé faute de points.
60 000 d’entre elles perdent leur
emploi après avoir perdu leur permis. Des vrp, des
livreurs, des infirmières libérales, des médecins qui ne peuvent plus exercer
Malgré cette
hécatombe, le gouvernement s’acharne à diaboliser la vitesse. Cela permet de
verbaliser les automobilistes qui conduisent raisonnablement, et ont d’ailleurs
50% de bonus sur leur assurance, mais qui ont le malheur de dépasser de
quelques km/h la limite autorisée. C’est un réservoir
gigantesque de nouvelles rentrées fiscales déguisées.
Rien d’autre ne
justifie cette frénésie anti-vitesse. Aujourd’hui encore,
aucune étude scientifique n’établit de lien direct entre vitesse et mortalité
routière.
Je sais que ça paraît
invraisemblable, mais c’est la stricte vérité : aucune étude scientifique
n’a jamais été menée en France pour vérifier le bien-fondé ou l’efficacité des
mesures répressives anti-vitesse prises en 2003.
Les statistiques
officielles de l’Onisr tendent même à prouver que les
accidents de la route n’ont rien à voir avec la vitesse :
- On y apprend par
exemple qu’entre 1998 et 2002, le nombre de décès sur les routes a diminué de
15 % (de 9 019 décès en 1998, on est passé à 7 742 décès en 2002). Et que
pendant cette période, la vitesse moyenne de circulation a pourtant augmenté
sur tous les types de réseaux : autoroutes, routes nationales et réseaux
urbains.
- Et qu’en 2003,
alors que le nombre de tués sur les routes a baissé de 26 %, de façon «
historique » juste avant l’implantation des premiers radars – la vitesse de
circulation est restée stable cette année là.
Malgré ces preuves
indéniables, le discours du gouvernement et des associations anti-vitesse qu’il
subventionne à 100 % est toujours le même. A chaque fois qu’il faut justifier
une nouvelle mesure répressive, ils nous ressortent la même litanie : "1 %
de vitesse en moins, c’est 4 % de morts en moins". C’est un dogme
absolument infondé, mais très pratique : il permet de s’acharner sur la
vitesse, et de faire passer le moindre petit dépassement de la limite autorisée
pour un acte criminel. Ce qui, bien sûr, légitime la multiplication débridée
des radars.
Le système est bien
ficelé : un impôt vitesse camouflé derrière un dogme pseudo scientifique … Et
l’état peut tranquillement faire fructifier la cagnotte des radars, et la
partager avec quelques entreprises bien implantées et proches du pouvoir.
Car derrière les
radars, c’est tout un business qui s’est développé pour orchestrer le racket
des conducteurs... Dès
l’origine, le gouvernement fait appel à des sociétés privées pour mettre en
place sa nouvelle politique de répression routière. Excellente affaire pour
quelques entreprises triées sur le volet. Le gouvernement leur ouvre du jour au
lendemain des marchés colossaux totalement garantis. Une situation de rente
pour quelques privilégiés – beaucoup d’argent et aucun risque.
La première tranche de travaux est si profitable que les entreprises concernées
refuseront toujours de communiquer le montant des marchés signés avec l’état. Atos invoquera même le "Secret Défense" pour se
soustraire aux questions embarrassantes des journalistes.
Mais en recoupant toutes les
informations disponibles, on peut se faire une idée des montants en jeu.
Et ils sont colossaux. Ainsi, rien que pour la première tranche des
travaux, l'Etat aurait versé :
- 42,5 millions d’euros
pour SAGEM Sécurité, filiale du groupe SAFRAN, qui fournit les 100 premiers
radars ;
- 41 millions d’euros
pour Amec Spie qui installe
et entretient les radars ;
- 70 millions d’euros
pour Atos Origin,
multinationale spécialisée dans les nouvelles technologies, qui s’occupe
d’identifier les automobilistes flashés et du recouvrement des PV ;
- 26 millions d’euros
pour Asphéria, filiale de La Poste, qui édite les PV,
les met sous plis et les envoie ;
Et les montants n’ont fait que
grossir chaque année. Pour la seule année 2011, ce sont désormais plus de 231
millions d’euros que vont se partager les entreprises liées au business des
radars.
Tous les trois ou quatre
ans, les contrats sont renouvelés quasiment automatiquement ! Pour les
entreprises, c’est tout bénéf.
La machine est lancée. Les radars vont se multiplier à toute vitesse.
Fin 2011, 3 724 radars automatiques seront installés sur tout le
territoire.
1 000 de plus fin 2012 !
Plus 4 000 radars pédagogiques promis par Claude Guéant dans les années qui
viennent.
Le gouvernement investit des sommes folles dans des radars de plus en plus
nombreux et toujours plus sophistiqués :
Radars fixes, radars mobiles, radars tronçons capables de
calculer la vitesse moyenne de circulation sur une distance donnée, radars
discriminants capables de distinguer les poids-lourds
des véhicules légers, contrôles sophistiqués de l’inter distance entre deux
véhicules, avec caméras et détecteurs lasers disséminés le long des routes ;
radars feux rouges, radars pour passages à niveau….
Sans parler des radars de dernière génération embarqués dans des voitures ou
sur des motos se fondant dans le flot de la circulation.
Encouragé par les entreprises qui
exploitent les radars, le gouvernement est en train de mettre en place un
système de répression routière et de contrôle des citoyens, à une échelle
encore jamais vue.
Avez-vous déjà
entendu parler du CNT, le Centre National de Traitement des Infractions, à
Rennes ? C’est une pièce maîtresse du dispositif de
flicage à grande échelle que le gouvernement et les sociétés exploitant les
radars sont en train de mettre en place pour mieux nous racketter.
Sur les 450 personnes qui travaillent au CNT de Rennes, plus des deux tiers
sont employées par les entreprises privées que je vous ai mentionnées. Chaque
petit dépassement de vitesse enregistré par un radar n’importe où en France est
traité dans cette énorme "Usine à pv".
Sur ce plateau, les opératrices saisissent 500 plaques d’immatriculation par
heure.
Un supérieur les valide à la chaîne, puis tout est imprimé par une machine qui
crache en permanence des milliers de procès verbaux. Ces piles de documents
passent ensuite sur un tapis pour être automatiquement pliées, mises sous
enveloppes, et envoyées directement dans votre boîte aux lettres.
Près de 60 000 pv
sont ainsi expédiés chaque jour.
Ce système est tellement lucratif que le centre s’est agrandi. A côté du
premier CNT de 3 500 m2, un CNT 2 de 11 000 m2 supplémentaire a été construit.
Car il est prévu de traiter très prochainement toutes les infractions
routières, pas seulement celles des radars, dans ce centre automatisé, grâce au
pv électronique
Des premiers essais de ce pv électronique sont déjà
en cours dans plusieurs régions de France. Peut-être avez-vous déjà eu la
malchance d’y être confronté...
C’est un système qui a été mis en place spécifiquement pour
"rentabiliser" les pv.
Que ce soit pour un stop glissé, un clignotant oublié, un feu passé à l’orange,
ou toute autre infraction minime, les policiers et gendarmes n’ont
plus besoin de vous arrêter pour dresser un procès verbal manuscrit.
Il leur suffit désormais de tapoter sur une tablette numérique, et le PV est
envoyé instantanément au CNT de Rennes, où il est traité puis envoyé
directement dans votre boîte aux lettres.
Vous recevrez l’avis de contravention plusieurs semaines plus tard, et que
vous vous rappeliez ou non la situation qui vous a valu ce PV, vous devrez
obligatoirement passer à la caisse.
Vous l'avez compris : plus la répression est automatisée et systématique, et
plus les grandes entreprises qui entretiennent ce système profitent de l'argent
des conducteurs.
Mais il y a plus grave : en misant tout sur les radars et la répression
automatique, l'Etat ne s'attaque pas seulement à votre portefeuille : il
sacrifie votre sécurité sur la route.
Ces deux dernières années, alors qu'il dépensait des millions et des millions
dans l'achat et l'entretien des radars, et le développement de nouvelles
technologies répressives, le gouvernement a décidé de "faire des
économies" en coupant directement dans les budgets d’entretien des routes.
Peut-être n’avez-vous pas entendu parler de ce scandale ?
En seulement deux ans, le gouvernement a divisé par 2 le budget alloué à
l'entretien des routes nationales et départementales.
On est passé de 424 millions d'euros en 2009 à 227 millions en 2011.
C'est pourtant sur ce type de routes qu'ont lieu 3 accidents mortels sur 4 !
Combien de vies auraient pu être épargnées si l'Etat avait entretenu les routes
au lieu de mettre de l'argent dans l'achat de nouveaux radars ? Des conducteurs
sont envoyés dans le décor à cause d'un nid-de-poule ou d'une chaussée déformée.
Des familles entières sont ainsi brisées.
Mais tout cela est laissé de côté par le gouvernement, qui préfère diaboliser
la vitesse.
Si, aujourd'hui, je vous révèle toutes ces vérités sur la répression routière,
ce n'est pas pour vous démoraliser. Au contraire : je veux vous proposer
d'agir, ensemble, contre ces dérives intolérables de la répression routière.
Le but de notre association, la Ligue de Défense des Conducteurs, est d'alerter
l'opinion publique, les médias, les hommes politiques, et faire entendre la
voix des conducteurs.
Notre objectif : en finir avec le business des radars et l'inconscience du
gouvernement qui sacrifie notre sécurité sur les routes, et revenir à une
politique de sécurité routière qui sauve vraiment des vies
Parmi les 60 radars qui flashent le plus en France, 50 sont sur autoroute, le
type de réseau le plus sûr du pays.
Ce n'est pas en laissant faire ce racket qu'on empêchera les accidents sur la
route.
C'est pourquoi la Ligue de Défense des Conducteurs veut rassembler un maximum
de citoyens responsables comme vous, pour faire barrage aux dérives de la
répression routière.
Nous ne devons plus accepter de nous faire traiter comme des vaches à lait.
Un gendarme confiait récemment à
notre association que les forces de l'ordre ont carrément des quotas de pv à remplir sur le dos des conducteurs :
"On exige de nous du rendement
immédiat, et surtout… rentable. Persécuter l'automobiliste qui a roulé à 52 km/h plutôt qu'à 50, parce que ces infractions, ça
rapporte. On doit faire du chiffre, des "bûchettes" comme on dit chez
nous"
Il n'est pas tolérable que la répression contre les conducteurs soit devenue la
plus virulente de tout le système judiciaire, et que l’état mobilise des
brigades entières de gendarmes "en planque", pendant des heures, dans
leur voiture ou derrière leurs jumelles-radars, alors que les forces de l’ordre
manquent de moyens et de personnel pour arrêter les voyous et les voleurs.
Bien entendu, une personne seule ne peut rien contre ce système.
Mais des dizaines, des centaines de milliers de citoyens organisés, faisant
front commun, peuvent faire changer les choses !
Christiane Bayard (Secrétaire
Générale, Ligue de Défense des Conducteurs)
©Otorislalibrdifusion / Sit : Pranique.com / Titr : "Répression
routière" /
Auteur : Christine Bayard / Misursit : 09042012 / Misàjour : 07072013
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