À chaque fois que l'on me demande si je suis Français, je réponds que non. J'ajoute souvent que par contre je possède un passeport français et que je porte la nationalité française.
Je ne suis pas français, je suis Yv. La différence est de taille. Je ne m'identifie pas avec ma nationalité. De même si l'on me demande si je suis photographe, webmaster ou écrivain journaliste, je réponds que non. Par contre j'ajoute souvent que je sais photographier, webmasteriser, écrire, ou mener des enquêtes, des reportages. Je ne suis pas ce que je sais faire ou ce que je sais enseigner. Lorsque l'on me demande si je suis prof de yoga ou enseignant thérapeutique, maestro d'escalade ou de parapente, teacher de photos ou de pao (mise en page), je réponds que non. J’ajoute que par contre si le besoin s'en fait sentir je peux parfaitement transmette ou enseigner ces matières là. Si l'on me demande si je suis un homme, je réponds que non. Et j'ajoute que je vis dans un corps d'homme, que je suis incarné dans un corps d'homme. Un corps de terrestre.
Tout ceci pour t'expliquer qu'il ne faut pas confondre ce que l'on est (notre Âme et notre Soi) avec ce que l'on sait faire, ce que l'on pense, notre nationalité, notre religion, notre courant politique, nos pensées, nos aspirations, nos émotions, etc.... La différence est de taille. De la taille d'une âme. D'une âme incarnée. Sur Terre Mère, Gaïa la bleue.
Je ne suis pas ma famille de sang, ni mon nom de famille, ni mon corps, ni mon mental, ni mes émotions. Neti, neti. Je suis beaucoup plus que cela, et beaucoup plus simple que toutes ces étiquettes, ces concepts. Je suis une particule divine incarnée dans un corps de matière dense. Le concept n'est jamais la chose. L'étiquette n'est jamais l'objet.


© Yv-Pranique.com Le concept arbre désigne une famille, jamais l'arbre. Lorsque tu te réfères à l'étiquette arbre, lorsque par exemple tu dis : "tu vois cet arbre là ?", tu ne vois jamais cet arbre là. Tu vois un concept d'arbre, mais pas celui là. Ton mental pioche dans ses banques mémorielles, reconnaît le mot arbre, et te donne une image d'arbre. Mais pas celle de l'arbre qui est présentement face à toi. Avec toutes ses différences et ses particularismes. Tout ce qui fait qu'il est unique. Et vivant. Et beau. Et amoureux. Et comme ceci et comme cela. Unique.
Nous n'avons pas appris dans nos civilisations, sur les bancs de nos écoles manipulatrices, à reconnaître l'unicité dans la multiplicité. Nous avons appris à reconnaître le semblable et à l'étiqueter sous le même groupe, sous le même mot. Sous le même concept, sous le même nom, sous la même famille, sous la même étiquette. C'est une maladie de l'homme. Répertorier et étiqueter. Partout. Les prix, les noms, les familles, les médicaments, les maladies, les animaux, les insectes, les végétaux, les races, la biodiversité, les états mentaux, les états émotionnels, les couleurs de peau, les religions, les courants de pensées, etc.....
Lorsque tu vas chez le toubib, il ne cherche pas à savoir ce que tu as. Il s'en fout. Ce qu'il cherche à faire c'est à reconnaître ce qu'il connaît qui ressemble à ce que tu as. Ce qu'il cherche à faire c'est à classifier ton mal dans un bocal connu (diagnostic) et à te donner les pastilles qui accompagnent ce bocal. Il ne cherche pas à te voir toi. À te connaître toi. À voir ton déséquilibre personnel. Vu ainsi, cela donne autant de maladies différentes qu'il y a de sœurs et frères sur la planète. Avec de grands courants de maladies semblables mais pourtant toujours uniques dans leur finalité. Non ça il ne sait pas faire, et il n'a pas été programmé pour cela.

Et lorsque je dis je suis Yv, même cette identification là, à un certain niveau n'est plus exacte. Car Yv est le nom que je porte incarné dans ce corps de matière dense. Et quitte à m'identifier à quelque chose, quitte à donner une étiquette rassurante à ceux qui m'interrogent, autant donner celle là. Mais en fait mon âme, incarnée dans plusieurs corps de matière dense simultanément, sur plusieurs espaces temps parallèles, porte de fait plusieurs noms egotiques.Tous différents de son propre nom à elle. Lequel choisir ?
Et toi ? Sens tu quelle vibration porte ton âme ?
De fait, au niveau de l'âme, il me semble savoir qu'il n'y a plus de nom, plus de concept, plus d'étiquette, plus rien de ces trucs aliénants et réducteurs. Au niveau de l'âme, chacun, chacune se reconnaît par projection de pensée aimante. Et au delà des mots, au delà du langage réducteur, au delà de l'ego, chacun se reconnaît dans l'énergie de celui qui se manifeste à Soi. Et c'est cela la signature, la reconnaissance et l'amour de l'un dans l'autre.

En fait pour répondre à la question de la nationalité, à l'heure de la mondialisation cosmique, et de l'ouverture de nos frontières aux frères de l'espace (et aux intraterrestres), le concept à utiliser est le concept de Terrestre. Je suis incarné dans un corps de terrestre, et par conséquent ma nationalité et mon passeport sont Terrestre. Tant que cela existe. Car en fait je n'ai pas besoin de passeport.
Je formule le souhait, que dans le nouveau monde en émergence, l'on soit assez sage pour reconnaître que nous n'avons plus besoin de ces chaînes crées par l'homme et par ceux qui manipulent l'homme derrière l'homme, que nous n'avons plus besoin de toutes ces identifications restreignantes et esclavagistes.

En attendant d'arriver à cette étape, après la division des pays par des frontières bidons et aléatoires (l'oiseau s'arrête t'il à la frontière France-Espagne, ou l'ignore t'il superbement ?), la suivante, est celle du devenir Terrestre. Car Terrestre nous pouvons nous identifier, incarnés, et Terrestre nous pouvons nous réconcilier. Tous ensembles dans la nouvelle race. Celle qui s'en vient, la Célesterre....